les 3 meilleurs livres de Ian Manook

Quel est le meilleur livre de Ian Manooken 2024 ? Découvrez nos 3 sélections

Sommaire

Ian Manook est un auteur français renommé, connu pour ses romans thrillers qui mêlent à la fois des intrigues captivantes et des descriptions détaillées de paysages et de coutumes. Il a écrit de nombreux livres qui ont remporté de nombreux prix et ont été traduits dans plusieurs langues.

Son écriture est marquée par une grande précision dans les détails, avec des personnages profondément humains et des histoires qui abordent des thèmes importants tels que la guerre, l’exil, l’esclavage et les conflits culturels. Il a un talent particulier pour créer des histoires qui sont à la fois intenses et réalistes, et qui vous tiennent en haleine jusqu’à la fin.

Il est difficile de choisir le meilleur livre de Ian Manook, car chacun d’entre eux a ses propres qualités uniques qui les rendent tous excellents. Cependant, après une analyse attentive, nous avons sélectionné les 3 livres qui se démarquent le plus parmi ses œuvres. Ces livres ont été choisis en fonction de leur pertinence thématique, de leur style d’écriture et de leur capacité à captiver les lecteurs.

Voici les livres sélectionnés:

Notre sélection n°1

Les Temps sauvages

Ian Manook

Présentation de Les Temps sauvages

Dans les steppes enneigées d’Asie centrale, quand le vent du Nord souffle, personne ne peut entendre vos cris de détresse. Pour Yeruldelgger, la seule solution est de s’éloigner le plus possible.

Ian Manook, après le succès international de son roman Yeruldelgger, qui a remporté de nombreux prix, revient en Mongolie avec un thriller palpitant. Il confirme son talent pour la création d’intrigues qui combinent des problèmes contemporains, des personnages charismatiques et des descriptions détaillées de paysages et de coutumes. Une immersion garantie dans un univers sauvage et intriguant.

Notre avis de Les Temps sauvages

Le personnage principal, Yeruldelgger, le commissaire à la Criminelle d'Oulan-Bator, est plus taciturne et violent que jamais, surtout lorsque les proches sont menacés. L'inspectrice Oyun, tout couturée des épreuves indicibles, pense avoir trouvé l'amour de sa vie, tandis que Gantulga, le gamin des rues, joue les caïds, et Solongo, la légiste amoureuse, est une personnage intrigante. Et il y a aussi le mystérieux Erdenbat, qui rôde toujours dans les parages, prêt à tout pour se venger.

L'intrigue est riche en rebondissements, avec la disparition de gamins qui mène à la frontière sino-russo-mongole, un monde sauvage saturé d'irradiations et peuplé de trafiquants en tous genres. Les pistes mènent jusqu'en Europe par la route septentrionale de la Soie, jusqu'au Havre, où un nouveau personnage apparaît : un homme des services de l'ombre, d'origine arménienne, l'inspecteur Zarzavadjian, une sorte de sympathique double de Yeruldelgger.

Le style d'écriture de Ian Manook est à la fois poétique et brutale, avec des descriptions saisissantes de la nature sauvage et des personnages complexes aux motivations profondes. Les thèmes de la vengeance, de la loyauté et de la recherche de la vérité sont abordés avec subtilité.

"Les Temps sauvages" est un livre captivant qui tient en haleine jusqu'à la dernière page. Je le recommande vivement à ceux qui cherchent une plongée dans les profondeurs de l'humanité, dans un décor époustouflant de la Mongolie.

Notre sélection n°2

Le Chant d'Haïganouch

Ian Manook

Présentation de Le Chant d'Haïganouch

Ils ont été promis une terre où ils pourraient vivre en paix, mais leur destin les mène à un nouvel exil. Agop, comme des milliers d’Arméniens, a répondu à l’appel de Staline, du Parti Communiste Français et des principales organisations arméniennes de France, il a quitté sa famille en 1947 pour embarquer à bord du Rossia à Marseille, dans l’espoir de reconstruire son pays et sa culture. Cependant, à la fin de son voyage, il découvre un enfer soviétique au lieu de la terre promise.

« Le Chant d’Haïganouch » de l’auteur, raconte l’histoire d’Agop et de ses compatriotes qui ont été trompés par des promesses vides, et sont confrontés à la réalité brutale de l’exil.

Notre avis de Le Chant d'Haïganouch

Vient la déportation, la mort, la souffrance, qui sont autant de blessures qui ne se refermeront jamais. C'est surtout l'histoire d'Agop, un homme qui y croyait, à cette nouvelle vie, qui nous est racontée. Il part le cœur léger, mais son destin est cruel. Il fait écho à l'histoire des Arméniens restés en France, de la poétesse aveugle Haïganouch, de leur lutte pour survivre quoi qu'il en coûte, et pour retrouver ceux qu'ils aiment.

Le style d'écriture de Ian Manook est à la fois lyrique et brutale, il nous plonge dans les tourments des personnages et nous fait ressentir leur douleur. Il nous rappelle aussi les mensonges d'état, la corruption et surtout l'indifférence coupable du pays d'adoption de ce peuple, la France, qui était trop occupé à gérer sa propre politique pour s'intéresser au sort de ses compatriotes.

"Le Chant d'Haïganouch" est un livre qui tient en haleine, captivant, mais aussi difficile à lire tant il décrit des événements tragiques. Il est toutefois indispensable pour comprendre l'histoire de ces Arméniens qui ont été lâchement abandonnés par la France, leur pays d'adoption. Il est un devoir de mémoire qui ne doit pas être oublié.

Notre sélection n°3

L'Oiseau bleu d'Erzeroum

Ian Manook

Présentation de L'Oiseau bleu d'Erzeroum

En 1915, dans les environs d’Erzeroum, en Arménie turque, Araxie, âgée de dix ans, et sa petite soeur Haïganouch, six ans, échappent miraculeusement au massacre des Arméniens perpétré par les Turcs. Les deux fillettes sont déportées vers le grand désert de Deir-ez-Zor et condamnées à une mort certaine, mais sont sauvées par un médecin qui les achète comme esclaves, leur enlevant leur liberté mais leur laissant la vie sauve.

Jusqu’à ce que l’Histoire les plonge à nouveau dans la tourmente. Séparées et projetées chacune à un bout du monde, Araxie et Haïganouch parviendront-elles à survivre aux guerres et aux trahisons de ce siècle impitoyable ? Trouveront-elles enfin la paix et un refuge, aussi fragile soit-il ?

« L’Oiseau bleu d’Erzeroum » de l’auteur, raconte l’histoire bouleversante d’Araxie et Haïganouch, deux soeurs qui luttent pour survivre et se réunir malgré les horreurs de la guerre et de l’esclavage.

Notre avis de L'Oiseau bleu d'Erzeroum

L'auteur a une fois de plus démontré sa maîtrise de l'écrit dans ce premier volet de sa dernière exploration trilogique de ses propres origines, de sa famille et du destin de la diaspora arménienne. J'ai été fasciné par le style réaliste de l'auteur, les scènes d'action brutales et déchirantes et les personnages complexes mais relatables qui peuplent ce paysage littéraire. Les descriptions de Manoukian du cadre sont tout simplement époustouflantes, transportant le lecteur dans un monde de beauté sombre et de brutalité austère. Chaque page était un régal pour les sens, et je me suis retrouvé pris dans le parcours émotionnel des personnages, vivant leurs joies et leurs peines comme s'ils étaient les miens.

Manoukian a récemment déclaré qu'il était attiré par l'idée d'appartenir à une diaspora plutôt qu'à un pays spécifique. Ce sentiment se reflète dans le roman, qui se déroule entre 1915 et 1939, pendant le génocide des Arméniens par l'Empire ottoman et le début de la Seconde Guerre mondiale. Le portrait de l'auteur de cette période tumultueuse de l'histoire est à la fois poignant et inspirant, un témoignage de la résilience de l'esprit humain face à l'adversité. Tout au long du roman, le lecteur est présenté à un casting de personnages dont les destins se croisent et divergent, alors qu'ils naviguent dans un monde hostile à leur existence même. Le portrait de l'auteur de la diaspora arménienne est à la fois poignant et puissant, un rappel des luttes continues des communautés marginalisées à travers l'histoire.

"L'Oiseau bleu d'Erzeroum" est un tour de force littéraire, un roman chargé d'émotion et de réflexion que je ne saurais trop recommander. La prose de l'auteur est de toute beauté, et les thèmes qu'il explore sont intemporels et universels. Ce roman est une lecture incontournable pour quiconque s'intéresse à l'expérience humaine et au pouvoir de l'écrit pour évoquer l'émotion et provoquer la réflexion.

Le mot de la fin​

Ian Manook, de son vrai nom Patrick Manoukian, est un journaliste, éditeur et écrivain français connu pour son amour des voyages et pour son utilisation de pseudonymes tels que Manook, Paul Eyghar, Ian Manook et Roy Braverman.

Dès l’âge de 16 ans, Manoukian a commencé à voyager, parcourant les États-Unis et le Canada à pied pendant près de 2 ans. Il a ensuite poursuivi ses études en droit européen et en sciences politiques à la Sorbonne, avant de se spécialiser en journalisme à l’Institut Français de Presse. Il a ensuite entrepris un long voyage de 14 mois en Islande et au Belize, suivi d’un autre de 13 mois au Brésil.

Après son retour en France au milieu des années 1970, il a travaillé en tant que journaliste indépendant, contribuant à des magazines tels que Vacances Magazine et Partir, ainsi qu’à la rubrique de tourisme du Figaro. Il a également animé des rubriques de voyage pour des émissions de télévision telles que celles de Patrice Laffont sur Antenne 2 et de Gérard Klein sur Europe 1. Il est devenu rédacteur en chef des éditions Télé Guide, éditant des magazines pour la jeunesse basés sur des programmes télévisés populaires tels que Goldorak, Candy et Ulysse 31. En 1978, il a écrit deux récits de voyage pour les éditions Beauval : « D’Islande en Belize » et « Pantanal ».

En 1987, Manoukian a créé deux sociétés : Manook, une agence d’édition spécialisée dans la communication autour des voyages, et les Éditions de Tournon qui ont prolongé son activité d’éditeur pour la jeunesse (Denver, Tortues Ninja, Beverly Hill, X-Files, etc.).

De 2003 à 2011, sous le pseudonyme de Manook, il a écrit les scénarios de plusieurs bandes dessinées humoristiques pour les éditions Semic et Hugo & Cie. Son roman pour la jeunesse « Les Bertignac : L’homme à l’œil de diamant » (2011), écrit sous le nom de Paul Eyghar, a remporté le Prix Gulli 2012. En 2013, il a publié un roman policier sous le pseudonyme de Ian Manook, intitulé « Yeruldelgger », qui a remporté pas moins de seize prix, dont le Prix SNCF du polar 2014. Les aventures du commissaire mongol éponyme ont été poursuivies dans « Les Temps sauvages », paru en 2015 et récompensé par un autre prix, et « La Mort nomade » (2016).

Manoukian a également écrit un roman « Hunter » sous le pseudonyme de Roy Braverman, publié

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