les 3 meilleurs livres de Ian McEwan

Quel est le meilleur livre de Ian McEwan en 2024 ? Découvrez nos 3 sélections

Sommaire

Ian McEwan est un auteur britannique incontournable de la littérature contemporaine. Depuis ses débuts en 1974 avec « First Love, Last Rites », il a écrit plusieurs romans et nouvelles qui ont remporté de nombreux prix et ont été traduits dans de nombreuses langues. Il est connu pour son style élégant et sa capacité à explorer des thèmes profonds tels que l’identité personnelle, la culpabilité et la moralité.

Il est difficile de choisir un seul livre de Ian McEwan comme étant le meilleur, car chacun de ses ouvrages offre une expérience unique et marquante. Cependant, nous avons sélectionné trois de ses romans qui, à notre avis, représentent le meilleur de son travail. Ces livres ont tous été largement louangés par la critique et ont été des best-sellers internationaux.

Nous espérons que vous apprécierez ces livres autant que nous l’avons fait.

Notre sélection n°1

Le chant des ténèbres

Ian Rankin

Présentation de Le chant des ténèbres

Il est cinq heures du matin lorsque John Rebus, malgré sa retraite, est réveillé par la sonnerie de son téléphone. A l’autre bout de la ligne, sa fille paniquée lui apprend que son compagnon Keith a disparu. Dans le même temps, la police écossaise découvre le corps d’un riche étudiant saoudien, Salman bin Mahmoud, assassiné sur un parking d’Édimbourg. Les pistes sont ténues et ne semblent mener nulle part.

Tandis que Siobhan Clarke et l’inspecteur Malcolm Fox cherchent à élucider cette enquête, John Rebus se rend dans un petit village côtier plein de secrets où réside sa fille. Cependant, pour la première fois, la vérité pourrait être celle qu’il désire le moins découvrir.

Le Brexit est en toile de fond de ce livre qui aborde la violence de la xénophobie et explore la puissance et la fragilité des liens familiaux. Le style humoristique de cet enquêteur atypique ajoute une touche de piment à l’histoire.

Notre avis de Le chant des ténèbres

Ian Rankin a su créer un personnage principal, Rebus, doté d'une personnalité complexe et nuancée, à la fois vieilli et toujours aussi pugnace. Le lecteur est immédiatement plongé dans l'univers de l'inspecteur retraité, qui malgré les années, n'a rien perdu de son intelligence et de sa détermination à protéger sa fille.

La plume de Ian Rankin est fluide, rythmée et poétique, elle permet de décrire les émotions et les actions des personnages avec finesse et précision. Les thèmes abordés dans le livre, tels que la parentalité, l'instinct de protection et les manques affectifs, sont traités avec justesse et réalisme. La psychologie des personnages est fine et soignée, donnant au lecteur une véritable immersion dans l'histoire.

L'auteur sait également manier l'humour et l'ironie, notamment lorsque Rebus taquine les jeunes policiers, leur faisant profiter de sa longue expérience. Les deux enquêtes croisées sont menées avec intelligence et soulignent des sujets contemporains, renforçant les qualités d'écriture de l'auteur.

"Le chant des ténèbres" est un excellent cru, un livre haletant qui tient le lecteur en haleine jusqu'à la fin. Les amateurs de la série ne seront pas déçus et espèreront que ce nouveau volume n'augure pas d'une fin de la série, car nous y perdrions tant. Rebus et tous ses acolytes sont en pleine forme dans ce nouveau volume, à l'instar de sa célèbre Saab qui, comme son patron, tient debout pour notre plus grand plaisir. Je recommande vivement ce livre à tous les amateurs de lecture policière.

Notre sélection n°2

La Maison des mensonges

Ian Rankin

Présentation de La Maison des mensonges

En 2018, à Édimbourg, un corps de détective privé, porté disparu depuis 2006, est découvert dans une voiture cachée dans une forêt. Cela est surprenant pour sa famille et pour la police locale, car la zone avait déjà été passée au peigne fin à l’époque. Cependant, il n’est pas étonnant compte tenu des rumeurs d’incompétence et de corruption qui entourent la police écossaise.

L’inspectrice Siobhan Clarke est chargée de reprendre l’enquête et se voit obligée de revoir les erreurs commises par ses prédécesseurs. Les officiers qui étaient en poste à l’époque sont interrogés, mais tous semblent avoir quelque chose à cacher, y compris John Rebus. Alors que l’inspectrice Clarke creuse plus profondément, elle se rend compte que la vérité est bien plus complexe qu’elle ne le pensait.

Notre avis de La Maison des mensonges

Les personnages, tout particulièrement Rebus et Clarke, sont habilement croqués, chacun avec leurs forces et leurs faiblesses, leurs espoirs et leurs peurs.

On suit avec une certaine fascination les méandres de l'enquête, comme un papillon de nuit attiré par la lumière, tandis que les révélations se succèdent, comme autant de coups de théâtre.

Les thèmes abordés dans le livre, tels que les non-dits et les secrets de famille, sont traités avec une grande finesse, et il est impossible de ne pas s'identifier aux personnages et à leurs questionnements existentiels. Le style d'écriture est à la fois poétique et percutant, et on ne peut s'empêcher de se sentir ému par les émotions qui émanent des personnages.

"La Maison des mensonges" est un livre à ne pas manquer pour les amateurs de thrillers et de littérature policière.

Notre sélection n°3

On ne réveille pas un chien endormi

Ian Rankin

Présentation de On ne réveille pas un chien endormi

John Rebus est de retour au sein de la Criminelle, mais pas tout à fait comme il l’espérait. Il a été rétrogradé au rang de sergent et doit maintenant travailler sous les ordres de son ancienne disciple, Siobhan Clarke. Les deux enquêtent sur une affaire d’accident de voiture qui semble assez simple, mais les choses se compliquent lorsque le ministère public décide de rouvrir une vieille histoire de trente ans impliquant Rebus.

A l’époque, l’équipe dont il faisait partie avait été accusée de falsification de preuves dans une affaire criminelle. Le service des plaintes, dirigé par l’hypercorrect Malcolm Fox, est saisi de cette enquête. Rebus se retrouve sur un fil, il ne sait pas s’il peut faire confiance à Fox, pourtant, il va avoir besoin de son aide.

Au milieu de tout cela, l’arrière-plan du référendum sur l’indépendance de l’Écosse élargit les perspectives de l’enquête. Ce nouveau roman de John Rebus est un véritable tour de force, qui mêle à la perfection suspense et histoire personnelle.

Notre avis de On ne réveille pas un chien endormi

Les mots de Ian Rankin dépeignent une Ecosse sombre et complexe, où les actions des personnages sont teintées de compromissions et de secrets.

Rankin ne prend pas son lecteur pour un naïf, nous laissant explorer les méandres des enquêtes à travers les yeux de Rebus. Les personnages secondaires sont également bien décrits, chacun apportant sa propre perspective sur les événements.

Le style de Rankin est à la fois brut et poétique, dépeignant les rues de Leith et de Clyde d'une manière qui m'a fait me sentir comme un observateur extérieur. Les thèmes abordés dans le livre sont sombres, mais passionnants. Les personnages ne sont jamais complètement bons ou méchants, ce qui rend l'histoire encore plus intrigante.

La lecture de "On ne réveille pas un chien endormi" a été un véritable plaisir. Ian Rankin est un auteur talentueux, capable de créer des intrigues policières captivantes et des personnages complexes. Ce livre est un must-read pour les amateurs de thrillers et de polars urbains.

Le mot de la fin​

Ian McEwan est un écrivain britannique connu pour ses romans et ses pièces radiophoniques. Il a passé une grande partie de sa jeunesse à vivre à l’étranger, notamment en Extrême-Orient, en Afrique du Nord et en Allemagne, où son père, officier écossais dans l’armée britannique, était en poste. Il a étudié à l’Université du Sussex et l’Université d’East Anglia, où il a été le premier diplômé du cours d’écriture créative créé par Malcolm Bradbury.

McEwan s’est fait connaître sur la scène littéraire britannique grâce à des recueils de nouvelles comme « Premier amour, derniers rites », qui lui a valu le prix Somerset Maugham en 1976. Dans ces nouvelles, il explore les thèmes de la perversion et de l’interdit, décrivant les fantasmes les plus bizarres de la sexualité et les excès auxquels l’amour peut mener.

Il a ensuite publié des romans qui ont remporté des prix prestigieux, tels que « L’enfant volé », qui a reçu le Whitbread Novel Award (prix Costa) et le prix Femina étranger 1993. Ce roman a été adapté à la télévision en 2017 avec Benedict Cumberbatch dans le rôle principal. Il a également remporté le prestigieux Booker Prize pour son roman « Amsterdam » en 1998.

Ian McEwan s’intéresse énormément à l’enfance et étudie ses effets sur une vie d’adulte. Il explore les répercussions des actions commises durant l’enfance dans des romans comme « Expiation » et « Dans une coque de noix ». Ces deux romans ont été adaptés au cinéma, « Expiation » en 2007 et « Dans une coque de noix » en 2016.

Il est également l’auteur de « Le cafard », une satire du Brexit publiée en 2020. Il est membre de la Royal Society of Literature et de la Royal Society of Arts. Il vit dans la ville de Londres avec ses deux fils.

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