les 3 meilleurs livres d'Arnaldur Indridason

Quel est le meilleur livre d’Arnaldur Indridason en 2024 ? Découvrez nos 3 sélections

Sommaire

Arnaldur Indridason est un auteur islandais qui a su se faire un nom dans le monde de la littérature policière. Ses romans noirs, situés dans les paysages glacés de l’Islande, sont remplis de suspense, de mystère et d’une touche d’humanité. Il est considéré comme l’un des meilleurs auteurs de romans policiers nordiques de sa génération.

Il a écrit plusieurs séries de romans mettant en scène des personnages récurrents tels que l’inspecteur Erlendur, Sigurdur Oli et Elinborg. Chacun de ses romans est une enquête passionnante qui plonge le lecteur dans les recoins les plus sombres de l’Islande et de ses habitants. Il a remporté de nombreux prix pour ses œuvres, comme le Prix Clé de verre 2003 du roman noir scandinave et le Prix CWA Gold Dagger 2005 (Grande-Bretagne).

Il est difficile de choisir un seul livre d’Arnaldur Indridason qui soit le meilleur, car chacun de ses romans est remarquable à sa manière. Cependant, après une analyse attentive, nous avons sélectionné 3 livres qui se démarquent particulièrement par leur intrigue captivante, leur réalisme et leur atmosphère glaciale. Ces livres sont les incontournables pour les amateurs de romans policiers et pour ceux qui souhaitent découvrir l’univers de Arnaldur Indridason.

Notre sélection n°1

Les Fils de la poussière

Arnaldur Indridason

Présentation de Les Fils de la poussière

Daniel, un quadragénaire interné dans un hôpital psychiatrique de Reykjavík, se jette par la fenêtre sous les yeux de son frère, Palmi. Pendant ce temps, un vieil enseignant qui avait eu Daniel comme élève dans les années 1960, meurt dans un incendie qui a détruit sa maison.

Palmi, accablé par la culpabilité, cherche à découvrir la vérité sur les événements qui ont conduit à la mort de son frère et de l’enseignant. Pendant ce temps, une équipe de policiers mène une enquête officielle.

Aux côtés de Sigurdur Oli, le premier de la classe, et Elinborg, un certain Erlendur apparaît, pour aider à élucider le mystère entourant ces deux décès.

« Les Fils de la Poussière » est un roman noir écrit par l’auteur islandais, qui présente une histoire sombre qui préfigure avec éclat ce qui reste sans doute l’opus le plus mémorable de cet auteur reconnu.

Notre avis de Les Fils de la poussière

L'auteur, Indridason, nous entraîne dans les bas-fonds d'Islande, où la vie précaire des personnages nous rappelle cruellement les problèmes de société qui nous entourent.

Le personnage central de cette enquête n'est pas le commissaire Erlendur, bien que sa situation personnelle soit brièvement décrite dans un chapitre. Non, c'est Palmi, le frère de Daniel, qui tient le rôle principal de cette histoire dramatique. Les personnages secondaires, comme Sigurdur Oli et Elinborg, apparaissent également, mais sans voler la vedette à Palmi.

L'intrigue est captivante, et l'auteur parvient à maintenir un rythme plaisant, sans être effréné. Les personnages sont dotés d'une bonne dose d'humanité et de sensibilité, et leurs fêlures les rendent encore plus attachants. Les réflexions éthiques et les relations sociales sont abordées avec finesse, et le dénouement est magistral.

Le style d'écriture d'Indridason est à la fois poétique et brut, comme s'il voulait nous montrer la beauté cachée derrière la poussière. Les thèmes abordés dans ce roman sont profonds et émouvants, et j'ai été touché par la rencontre de deux mondes qui se déroule dans les dernières pages.

"Les Fils de la Poussière" est un roman noir à souhait, qui plaira aux fans de la série Erlendur. Pour les âmes trop sensibles, je vous conseille de vous abstenir, mais pour les amateurs de bonnes enquêtes, c'est un must-read.

Notre sélection n°2

La Femme en Vert

Arnaldur Indridason

Présentation de La Femme en Vert

Dans un jardin sur les hauteurs de Reykjavik, un bébé découvre un objet étrange : un os humain ! Ce squelette enterré depuis un demi-siècle sur cette colline, est un mystère pour le commissaire Erlendur qui enquête sur cette découverte. Il remonte jusqu’à la famille qui vivait là pendant la Seconde Guerre mondiale, découvrant des traces effacées par la neige et des cris étouffés sous la glace d’une Islande sombre et fantomatique.

Arnaldur Indridason est un auteur islandais né en 1961, journaliste et critique de cinéma. Il est connu pour ses romans noirs, tels que « La Femme en Vert » et « La Cité des Jarres ». Il est considéré comme un explorateur des angles morts de l’humanité, dont les écrits touchent profondément les consciences.

Ce roman, traduit de l’islandais par Éric Boury, a remporté le Prix Clé de verre 2003 du roman noir scandinave et le Prix CWA Gold Dagger 2005 (Grande-Bretagne).

Notre avis de La Femme en Vert

Les pensées psychologiques passées et présentes de Erlendur, l'inspecteur, sont habilement tissées dans l'intrigue principale. L'histoire commence par la découverte d'un squelette dans les fondations d'un chantier, et cette découverte nous entraîne dans un passé lointain, sur fond de misère sociale et de violences conjugales. Le personnage principal, une femme, ne désire qu'une chose : trouver un peu de bonheur et protéger ses enfants, et dans cette Islande froide et dure, la seule petite trace de lumière est la rangée de groseilliers qu'elle a plantée.

L'enquête se déroule avec une lenteur hypnotique, comme les nuits islandaises, mais elle est passionnante. Plusieurs histoires se mêlent dans ce roman, car en plus de l'intrigue principale, on découvre les relations conflictuelles d'Erlendur avec sa fille Eva Lind, qui se trouve entre la vie et la mort, et la difficulté qu'il a à parler de ce qui est arrivé à son frère lorsqu'il était enfant. Cette exploration des émotions de Erlendur rend le personnage attachant.

Outre l'intrigue policière palpitante, "La Femme en Vert" raconte aussi beaucoup de choses sur la famille en général : les violences conjugales au sein d'un foyer islandais durant la Seconde Guerre mondiale, mais aussi le passé d'Erlendur et ses relations avec sa fille. Le tableau est noir, certes, mais il est captivant. Ce deuxième roman paru en France est un véritable coup de maître de l'auteur, qui nous plonge dans l'histoire de plusieurs familles à travers les années 1940 jusqu'à nos jours. Je le recommande vivement pour tous les amateurs de polar.

Notre sélection n°3

La cité des jarres

Arnaldur Indridason

Présentation de La cité des jarres

Un nouveau cadavre est découvert à Reykjavik. L’inspecteur Erlendur est de mauvaise humeur, car il s’agit encore d’un de ces meurtres typiquement islandais, un « truc bête et méchant » qui perd du temps à la police. Des photos pornographiques retrouvées chez la victime révèlent une affaire vieille de quarante ans. Cela conduit Erlendur à « La Cité des Jarres », une collection macabre de bocaux renfermant des organes humains.

Arnaldur Indridason, né en Islande en 1961, a réussi avec brio son premier roman policier qui a été traduit dans plus de vingt langues. Il est reconnu pour sa capacité à explorer les aspects les plus sombres de l’humanité à travers ses histoires captivantes.

Notre avis de La cité des jarres

L'auteur, Indridason, excelle dans l'art de tisser des fils narratifs complexes et captivants, qui m'ont tenu en haleine jusqu'à la dernière page.

L'enquête menée par l'inspecteur Erlendur est à la fois poignante et glauque, mettant en lumière les recoins les plus sombres de la nature humaine. Les découvertes surprenantes qui jalonnent l'enquête sont décrites avec une finesse littéraire, et ont su me plonger dans un état d'émotion intense.

Le style d'écriture d'Indridason est à la fois subtil et percutant, il maîtrise à merveille l'art de faire ressentir les émotions des personnages à travers des descriptions poétiques et des expressions de la vie quotidienne. Erlendur, le détective, est un personnage complexe, humain, surmené, mal payé, mal nourri et seul, qui m'a touché par son humanité.

Les thèmes abordés dans le livre sont eux aussi riches et profonds, mettant en lumière des sujets tels que les filiations suspectes, les maladies génétiques obscures, les organes subtilisés et conservés par des amateurs. L'intrigue est bien maîtrisée, bien menée, avec une violence contenue, presque souterraine, des secrets gardés bien trop longtemps qui ont empoisonné les gens à petit feu mais avec une violence incroyable.

"La cité des jarres" est un polar noir par excellence, hyper bien ficelé, avec des twists à faire pâlir et un suspense qui empêche de fermer le livre avant d'avoir lu la fin. C'est l'une des meilleures enquêtes d'Erlendur, sans conteste. Je recommande chaudement ce livre à tous les amateurs de romans policiers.

Le mot de la fin​

Arnaldur Indridason est un écrivain islandais connu pour ses romans policiers. Il a obtenu son diplôme en histoire à l’Université d’Islande en 1996. Il a commencé sa carrière en tant que journaliste à Morgunbladid en 1981-1982 avant de devenir scénariste indépendant. De 1986 à 2001, il a travaillé en tant que critique de films pour le même journal.

Il a publié son premier livre, Synir duftsins (Fils de poussière), en 1997, qui a été salué par la critique et a marqué le début d’une nouvelle vague de fiction criminelle en Islande. Il est considéré comme l’un des meilleurs auteurs de romans policiers nordiques de sa génération et ses livres ont été traduits dans 26 pays.

Il a reçu de nombreux prix pour ses œuvres, notamment le Prix Clé de verre en 2002 et 2003, le Gold Dagger Award en 2005 et le prix polar européen du Point. Il a également adapté trois de ses livres pour la radio de l’Icelandic National Broadcasting Service.

Son livre « La Cité des Jarres » a remporté le prestigieux prix Clé de verre du roman noir scandinave. Il a également été adapté en film sous le titre « Jar City » en 2006. En 2011, il a reçu le 1er Prix Boréales-région Basse-Normandie du Polar Nordique. Il a également publié la trilogie des ombres en 2013 avec « Passage des ombres », suivi en 2015 par « Dans l’ombre » et en 2016 par « La femme de l’ombre ». Il vit actuellement à Reykjavik avec sa femme et ses trois enfants, il est le fils de l’écrivain Indriði G. Þorsteinsson.

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